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Egypte : 401 arrestations après les violences de la nuit

Egypte: manifestation de pro-Morsi et heurts avec la police

On compte sept morts et plus de 250 blessés après les manifestations de partisans de Mohamed Morsi dans la nuit au Caire.

Au moins 401 personnes ont été interpellées à la suite des violences de la nuit au Caire, qui ont fait sept morts en marge de manifestations de partisans du président déchu Mohamed Morsi, a indiqué mardi une source de sécurité.

Ces arrestations de 401 «émeutiers» concernent le seul secteur de Ramses, dans le centre de la capitale, où deux personnes sont mortes dans les affrontements de la nuit, a précisé cette source, citée par l’agence officielle Mena. Cinq autres personnes ont trouvé la mort à Guizeh, un autre quartier du Caire, d’après les services d’urgence.

Un haut responsable du ministère de la Santé, le Dr Khaled al-Khatib, cité par l’agence officielle Mena, a confirmé que sept personnes avaient péri dans des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. D’après Mohammed Soltan, les heurts survenus dans le secteur de Ramses ont fait au moins 125 blessés. Et à Guizeh, 130 personnes ont été touchées, a-t-il ajouté. En début de matinée, la police avait fait état de quatre blessés dans ses rangs.

De même source, six personnes ont également été blessées aux abords de la mosquée Rabaa al-Adawiya, où des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi ont à nouveau manifesté lundi soir pour exiger son retour.

Les violences au Caire et dans le reste de l’Egypte ont fait plus de 100 morts depuis le renversement de Mohamed Morsi par l’armée le 3 juillet, à la suite de manifestations massives réclamant son départ, selon un décompte de l’AFP.

Les incidents de lundi soir étaient les premiers signalés au Caire depuis les violences sanglantes qui ont fait au moins 53 morts lors d’un rassemblement pro-Morsi devant le siège de la Garde républicaine, le 8 juillet. Les partisans de Mohamed Morsi, qui dénoncent un «coup d’Etat militaire» contre le premier président démocratiquement élu, affirment qu’ils ne cesseront leur mobilisation qu’après son (...)

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