Publicité

EGYPTE. Cinq morts dans des violences entre pro et anti-Morsi

Egypte

Cinq manifestants égyptiens sont morts dans de violents affrontements entre opposants et partisans du président Mohamed Morsi, qui se sont poursuivis dans la nuit de mercredi à jeudi 6 décembre, illustrant la polarisation croissante d'un pays en pleine tourmente.

Il s'agit des pires violences en Egypte depuis l'élection en juin de Mohamed Morsi, premier président islamiste du pays, conspué par l'opposition pour s'être octroyé par décret des pouvoirs exceptionnels le 22 novembre.

De violentes batailles à coups de cocktails molotov et de jets de pierres se poursuivaient sporadiquement autour du palais présidentiel dans le quartier cossu d'Héliopolis, en banlieue du Caire, et des coups de feu se faisaient régulièrement entendre.

Cinq manifestants ont été tués, quatre par balle et l'un après avoir été atteint près du coeur par une décharge de chevrotine, a annoncé l'agence officielle Mena, en précisant que près de 350 personnes avaient aussi été blessées.

Les Frères musulmans, dont est issu le président, ont également fait état de cinq décès, indiquant sur leur site internet avoir perdu cinq de leurs partisans.

"Mohamed Morsi. Vous êtes le responsable"

Des centaines de manifestants se sont affrontés dans les rues adjacentes au palais à coups de pierres, de bâtons et de cocktails molotov malgré les appels à se retirer, notamment de la part du Premier ministre Hicham Qandil et des Frères musulmans.

Sur leur compte officiel sur Twitter, les Frères musulmans ont qualifié les manifestants anti-Morsi de "voyous armés appartenant à l'opposition et de restes du régime Moubarak", provoquant la fureur des opposants dont certains les ont accusés de (...)

Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

EGYPTE. Cinq morts dans des violences entre pro et anti-Morsi
EGYPTE. La police intervient pour séparer pro et anti-Morsi
Manifestations en Égypte : la police peut-elle jouer un rôle entre pro et anti Morsi ?
REPORTAGE. Egypte : les anti-Morsi font plier la police
EGYPTE. Les "pressions" de Morsi dénoncées
EGYPTE. Examen reporté de la Constitution controversée