Publicité

Echec de la médiation internationale en Egypte

Photo fournie le 6 août 2013 par l'agence Middle East News (MENA) montrant le Premier ministre égyptien Hazem el-Beblawi (d) lors d'une rencontre avec les sénateurs américains John McCain (c) et Lindsey Graham (g), au Caire

Le gouvernement intérimaire a douché les espoirs de la communauté internationale de voir éclore un compromis entre pro et anti-Morsi.

Le gouvernement intérimaire en Egypte a annoncé mercredi que les efforts internationaux pour régler la crise avaient échoué, laissant craindre une confrontation brutale entre forces de l’ordre et manifestants partisans du président Mohamed Morsi destitué par l’armée.

Au terme de dix jours d’un ballet diplomatique qui a vu se succéder émissaires européens, américains, africains et arabes au Caire, le gouvernement installé par l’armée a brusquement mis un terme aux espoirs internationaux de trouver une solution politique négociée dans le pays où plus de 250 personnes ont déjà péri dans des affrontements entre pro-Morsi et forces de l’ordre ou anti-Morsi depuis fin juin.

Des affrontements entre pro et anti-Morsi ont à nouveau fait mardi soir un mort et 62 blessés à travers le pays, selon le ministère de la Santé. Les autorités avaient déjà depuis quelques jours multiplié les menaces d’une dispersion par la force de deux sit-in au Caire de milliers de partisans des Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi.

La présidence pointe d’ailleurs directement du doigt la puissante confrérie, la rendant «responsable de l’échec des efforts internationaux», mais aussi, et surtout, «des conséquences à venir de leurs violations des lois et de leur mise en danger de la sécurité publique».

Il y a une semaine, le gouvernement avait donné son feu vert à la police pour mettre fin au «terrorisme» et à la «menace à la sécurité nationale» que représentent les sit-in de milliers de pro-Morsi sur les places Rabaa al-Adawiya et Nahda du Caire. Le chef de la toute-puissante armée et nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, a ensuite insisté: «la police civile» -et «pas les militaires»- «mettra un terme à ces sit-in et nettoiera ces places».

Alors que la presse quasi-unanime et une grande partie de la population voit dans cette dispersion un (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

L’Égypte refoule la Nobel de la paix Tawakkol Karman
Le déclin de la baguette française tracasse les Américains
Une boule de graisse géante dans les égouts de Londres
Gigantesque incendie à l'aéroport de la capitale kenyane
En Russie, 37 hommes d'affaires russes soutiennent l'opposant Navalny