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Durban : Pour Ban Ki-moon, «l'avenir de la planète est en jeu»

Durban : Pour Ban Ki-moon, «l'avenir de la planète est en jeu»

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a lancé une mise en garde mardi à Durban, en Afrique du Sud, face au réchauffement climatique qui met «l'avenir de la planète en jeu», appelant à donner une suite au protocole de Kyoto, «une fondation sur laquelle bâtir». «Sans exagération, nous pouvons dire: l'avenir de notre planète est en jeu», a déclaré M. Ban devant les représentants de plus de 190 pays réunis depuis dix jours et jusqu'à vendredi pour trouver les moyens de faire chuter les émissions mondiales de gaz à effet de serre afin de limiter la hausse de la température de la planète à +2°C. Soulignant la «gravité du moment», M. Ban a reconnu qu'il ne fallait pas à s'attendre à des percées spectaculaires à Durban, en raison notamment de la crise économique, mais insisté sur l'importance du protocole de Kyoto, seul outil juridiquement contraignant sur les émissions de gaz à effet de serre dont l'avenir incertain est au coeur des débats à Durban. «I love KP» «Je vous demande de considérer avec attention une deuxième période d'engagement du protocole de Kyoto», provoquant une vague d'applaudissements nourris. «Si Kyoto tout seul ne résoudra pas le problème du climat, il constitue une fondation sur laquelle bâtir», a-t-il ajouté alors que, à l'extérieur de la séance plénière, ont fleuri des messages «I love KP» («KP» pour protocole de Kyoto), imprimés sur des autocollants ou sur les T-shirts de certains militants. Entré en vigueur en 2005, Kyoto impose à l'ensemble des grands pays industrialisés - à l'exception notable des Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié - des réductions d'émissions de leur gaz à effet de serre, au premier rang desquels le CO2 lié à la consommation d'énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon). «Feuille de route» européenne Le Japon, la Russie et le Canada ne sont pas favorables à un nouvel engagement à l'issue de la première période qui s'achève fin 2012. Les (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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