Le colonel Kadhafi refuse d'envisager son départ

Le colonel Kadhafi refuse d'envisager son départ

Le régime libyen refuse toute discussion sur un départ du colonel Mouammar Kadhafi, quatre mois après le début de l'insurrection dans le pays, alors que les combats entre pro et anti-Kadhafi ont repris de plus belle sur plusieurs fronts. "Je ne suis ni Premier ministre ni président ni roi. Je n'occupe aucun poste en Libye. C'est pourquoi je ne dois renoncer à aucune fonction", a déclaré dimanche le colonel Kadhafi, selon les propos rapportés par le président russe de la Fédération internationale des échecs, Kirsan Ilioumjinov. Les deux hommes se sont rencontrés à Tripoli où ils ont joué aux échecs, preuve à l'appui les images diffusées par la télévision libyenne montrant le dirigeant libyen, lunettes noires et abaya (longue robe), en pleine partie. "Kadhafi a dit qu'il n'avait pas l'intention de quitter la Libye", a assuré M. Ilioumjinov à l'agence Interfax, en écho au message audio du colonel le 7 juin qui disait: "Malgré les bombardements, nous nous soumettrons jamais". Le dirigeant libyen montre ainsi qu'il ne cèdera pas d'un pouce, malgré les défections, les raids de l'Otan, et la multiplication des appels internationaux pour son départ, notamment celui de la Russie, pourtant son ancien allié, qui doit envoyer la semaine prochaine un émissaire à Tripoli. Dimanche, les Emirats arabes unis sont devenus le deuxième pays arabe, après le Qatar, et le 12e pays dans le monde à reconnaître le Conseil national de transition (rebelles), après notamment la France, le Royaume-Uni, l'Italie, le Sénégal et les Etats-Unis. Même la Chine s'est déclarée prête à accueillir "dans un avenir proche" des représentants de la rébellion. Les déclarations de Mouammar Kadhafi de dimanche sont également une réponse à la "garantie" que lui a offerte la Turquie pour qu'il quitte son pays. Cette tentative de médiation d'Ankara s'ajoutait à (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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