Classes «prépa» : fermeté de Peillon face aux heures supplémentaires

Vincent Peillon à l'Assemblée nationale, le 1er octobre 2013.

Le ministre de l’Éducation a réagi alors que les professeurs de classes préparatoires contestent la volonté du gouvernement d'équilibrer le temps de travail avec ceux des Zones Prioritaires d’Éducation.

Vincent Peillon s’est défendu mercredi, sur France Inter, «d’attaquer les classes préparatoires» mais a averti qu’il «ne reculerait pas» devant les professeurs qui se disent «surchargés de travail» mais font de nombreuses heures supplémentaires.

Le ministre de l’Education nationale a lancé des discussions sur les métiers des enseignants, dont ceux des classes préparatoires qui préparent aux concours des grandes écoles. Ces professeurs craignent une hausse du nombre d’heures de cours et une baisse de leurs rémunérations.

«Je dis aux professeurs des classes préparatoires, qui ont beaucoup de mérite, les professeurs de zones d’éducation prioritaire en ont aussi : vous êtes utiles, vous êtes indispensables, je reconnais vos qualités et nous les confortons», a dit le ministre. Mais il a relevé qu’il y avait des «situations très disparates qui vont de 1 à 3, la Cour des comptes l’avait pointé, avec des gens qui travaillent 8 heures d’autres 16 heures et donc nous avons une discussion avec les classes préparatoires pour mettre de la transparence, de la justice et de l’équité.»

Peillon a qualifié de «totalement inexact» les chiffres de «10 à 20 % de salaire en moins» avancés par les syndicats.

Il y a des professeurs «et surtout les plus jeunes et ceux qui sont à la fois en lycée et en classe préparatoire, qui vont gagner avec cette réforme et d’autres qui vont perdre dans des proportions qui sont de 3, 4 ou 5 %», a affirmé le ministre. «Ceux qui vont perdre le plus», a-t-il dit, sont ceux qui font beaucoup d’heures supplémentaires.

Les prof de classes préparatoires «à juste titre me disent : nous avons des tâches particulières. On le reconnaît puisqu’ils font 10 heures» de cours, avec des «décharges» de une ou deux heures dans des cas spécifiques. Les professeurs du (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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