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Christian Estrosi obtient une hypothèque sur des biens tziganes

La justice française a autorisé la commune de Nice, dont le maire est Christian Estrosi, à inscrire une hypothèque judiciaire conservatoire de 630.000 euros sur des biens immobiliers appartenant à une mission évangélique tzigane pour réparer les dégâts causés à ses terrains sportifs. /Photo prise le 13 septembre 2013/REUTERS/Eric Gaillard

NICE (Reuters) - La justice française a autorisé la commune de Nice à inscrire une hypothèque judiciaire conservatoire de 630.000 euros sur des biens immobiliers appartenant à une mission évangélique tzigane pour réparer les dégâts causés à ses terrains sportifs. La ville de Nice, dont le maire est Christian Estrosi, reproche à l'association "Vie et Lumière" d'avoir installé le 29 juin dernier une centaine de caravanes sur ces terrains, "ce qui a eu pour effet de gravement les dégrader et les détériorer", a-t-elle indiqué dans sa requête. La commune réclame à la mission, dont le siège social est à Montargis (Loiret), la somme de 630.000 euros afin d'effectuer les réparations et a lancé une requête aux fins d'inscription d'hypothèque conservatoire, affirmant avoir "tout lieu de craindre que ce recouvrement soit en péril". Le tribunal de grande instance de Montargis lui a donné raison et le tribunal de grande instance de Nice se prononcera sur la demande de réparation le 21 octobre. "C'est une première victoire dans la procédure qui m'oppose aux gens du voyage qui avaient occupé illégalement les terrains de sport", a déclaré jeudi Christian Estrosi dans un communiqué. "Nous avons appris que l'association tzigane Vie et Lumière, dont ils sont membres, était propriétaire d'un domaine avec plusieurs bâtisses dans le Loiret. Nous avons donc obtenu de la justice l'inscription en hypothèque conservatoire de tous ces biens", a-t-il ajouté. Christian Estrosi a pris la tête d'une campagne contre les occupations illégales de terrains communaux par les gens du voyages qui a pris une dimension nationale. Matthias Galante, édité par Yves Clarisse