Un Chinois jette des cocktails Molotov sur l'ambassade du Japon à Séoul

Un Chinois arrêté dimanche par la police sud-coréenne a expliqué avoir jeté des cocktails Molotov sur l'ambassade du Japon à Séoul parce que sa grand-mère avait été forcée à se prostituer pour les forces d'occupation japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale. L'homme, âgé de 38 ans, a également revendiqué l'incendie le 26 décembre du sanctuaire Yasukuni de Tokyo, souvent considéré comme le symbole du Japon militariste des années 30 et 40, dont la porte monumentale en bois avait été légèrement endommagée. Le suspect a lancé quatre coktails Molotov dimanche matin en direction de la représentation diplomatique japonaise à Séoul, atteignant des murs extérieurs, a indiqué à l'AFP un enquêteur. "Il a été immédiatement arrêté. L'enquête est en cours pour déterminer les mobiles de son geste", a déclaré le policier, précisant que l'incident n'avait pas fait de victime. L'homme est originaire de la province de Guangzhou, dans le sud de la Chine. Il est entré en Corée du Sud en décembre, via le Japon, avec un visa de tourisme, selon la police qui vérifie ses déclarations. Selon l'agence de presse sud-coréenne, le suspect a raconté aux policiers que sa grand-mère avait été une "femme de réconfort", euphémisme désignant les femmes ayant servi d'esclaves sexuelles aux soldats japonais en 1939-45. Les historiens estiment à 200.000 le nombre de femmes qui ont été obligées de travailler dans des bordels militaires de campagne japonais en Chine, en Corée ou aux Philippines notamment. Cette tragédie, longtemps cachée, a été révélée publiquement dans les années 90, lorsque d'anciennes "femmes de réconfort" ont trouvé le courage d'en parler. Le Japon s'est excusé des crimes de son armée contre les femmes mais nie toute responsabilité officielle dans la conduite de ces maisons closes. Le Yasukuni est un sanctuaire shinto dédié aux 2,5 millions de Japonais morts à la guerre, parmi (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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