Le chikungunya, une «épidémie majeure» aux Antilles

A patient suffering from Chikungunya is treated at a hospital on the outskirts of Santo Domingo, May 23, 2014. The painful mosquito-borne virus called Chikungunya is spreading quickly through the Caribbean, causing alarm in Haiti and the Dominican Republic. REUTERS/Ricardo Rojas (HAITI - Tags: HEALTH ENVIRONMENT) - RTR3QLYF

Avec «5 000 nouveaux cas chaque semaine» selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, la maladie a touché «près de 100 000 personnes» et causé indirectement la mort de 33 malades aux Antilles et en Guyane, depuis décembre dernier.

Le chikungunya qui sévit aux Antilles-Guyane depuis décembre dernier est une «épidémie majeure», responsable «indirectement» de 33 décès, a déclaré jeudi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui se rendra sur place la semaine prochaine.

«C’est une épidémie majeure, environ 5 000 nouveaux cas chaque semaine», a précisé Marisol Touraine sur RMC/BFMTV. Selon le ministère, «la maladie a provoqué indirectement 33 décès chez les personnes âgées fragilisées, touché près de 100 000 personnes et donné lieu à 1 000 hospitalisations dans les départements français d’Amérique».

«L’épidémie qui sévit aux Antilles et en Guyane est un enjeu majeur de santé publique», a souligné le ministère dans un communiqué, ajoutant que «le début de la période estivale et de la saison des pluies, propices à la reproduction du moustique vecteur, fait craindre une augmentation du nombre de cas».

Crainte d'une épidémie en France

Marisol Touraine se rendra en Guadeloupe puis en Martinique du 16 au 18 juillet, «afin de suivre sur le terrain l’évolution de l’épidémie et rappeler la mobilisation totale du gouvernement, des autorités sanitaires et des services de l’État».

«La clé est de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’eau stagnante pour que les moustiques ne prolifèrent pas, qu’on se protège avec des répulsifs et des moustiquaires pour éviter une diffusion de cette maladie qui fatigue beaucoup, est très pénalisante et il faut une mobilisation collective», a insisté la ministre lors de son interview.

La saison des pluies correspond aussi aux grandes vacances scolaires, durant lesquelles environ 400 000 personnes quittent l’Hexagone pour les Antilles-Guyane. Il s'agit majoritairement d'Antillais rendant visite à leur famille. L'une des craintes des (...)

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