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C'est quoi, être détective privé en 2014 ?

Plus de femmes, moins d'affaires d'adultères et beaucoup d'enquêtes pour les entreprises privées. Le métier de détective n'a plus rien à voir avec celui exercé dans les années 80.

On les imagine souvent planqués derrière un buisson, un appareil photo et un enregistreur dernier cri à la main. D’autres les voient affublés d’un borsalino, d’un imper et d’une loupe. Pourtant, aux Etats généraux des détectives privés, ce jeudi à Paris, à quelques pas des Champs-Elysées, aucune trace de Sherlock Holmes ou de Nestor Burma. La profession est jeune et vêtue de costumes chics. Aucune trace de la loupe, ni de l’enregistreur. Ici, c’est un attaché-case que l’on porte à la main. D’ailleurs, on ne les appelle même plus «détectives privés». Désormais, c’est le terme «agent de recherches privé» (ARP) qu’il faut utiliser. Ou celui d'«enquêteur».

Près de quatre-vingts personnes ont fait le déplacement pour savoir où en était la révision de la loi qui régit depuis 1983 la profession. Dans la salle aux couleurs vives, les costumes noirs sont de rigueur. Même pour les quelques jeunes femmes présentes. «Il y a de plus en plus de filles dans la profession, même si c’est un métier d’hommes», confirme Sophie Mas, enquêtrice depuis cinq ans pour une société basée dans le sud de la France. Talons aiguilles noirs, jupe noire et veste noire, cette ancienne étudiante en droit de 30 ans ne paraît pas avoir le look de l’emploi. «Avant, certains clients me demandaient : "mais vous allez aussi sur le terrain ?" Ils ne me croyaient pas. Mais quand on est une femme, c’est parfois plus facile. Moi, quand on me voit, personne ne se dit que je suis en filature. C’est moins détectable qu’un homme.» Aujourd’hui, les femmes ne représentent encore que 10% des agents de recherches privés. Mais leur nombre évolue rapidement depuis la réglementation du métier. «Depuis 2005, il y a beaucoup plus d’anciens étudiants en droit qu’avant, et la majorité de ces étudiants sont des femmes, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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