La Centrafrique retient son souffle avant un sommet au Tchad

Michel Djotodia (à gauche) et Nicolas Tiangaye, les nouveaux président et Premier ministre de Centrafrique, lors d'un rassemblement en faveur du premier à Bangui le 30 mars.

La situation reprend progressivement son cours normal à Bangui après le coup d'Etat du Séléka qui a chassé le président François Bozizé. Le nouveau pouvoir espère obtenir l'appui des Etats de la région lors d'une réunion à N'Djamena.

Un début de normalisation était en cours mardi à Bangui où la situation reste précaire alors que le gouvernement traverse quelques turbulences à la veille du très attendu sommet de N’Djamena sur la Centrafrique.

Les nouvelles autorités - le président Michel Djotodia issu de la rébellion, comme le Premier ministre Nicolas Tiangaye représentant de l’opposition - avaient appelé à une reprise mardi de l’activité administrative et économique. Des milliers de gens se déplaçaient à pied dans la ville, signe d’une reprise de la vie quotidienne. Néanmoins, cette reprise n’était que partielle à Bangui, où de nombreuses administrations sont restées fermées. Magasins et sociétés privées cherchaient plus à remettre leurs locaux en état qu’à servir les clients, a constaté un journaliste de l’AFP.

«Nous voulons bien reprendre les activités mais la présence de ces hommes en armes nous inquiète encore», a confié à l’AFP le propriétaire libanais d’un magasin du centre-ville. A la société publique d’électricité Enerca (Energie centrafricaine), un employé a expliqué : «Il y a beaucoup d’appels de clients nous demandant des interventions (de réparation) mais tous nos véhicules ont été volés».

Le secteur bancaire, jugé crucial par les opérateurs, n’est pas encore actif. Les succursales de Western Union ou la CBCA (Commercial Bank on Central Africa), ont ouvert leur porte mais promettent de distribuer de l’argent qu’à partir mercredi. Quant à la sécurité, des tirs sporadiques continuaient à être entendus dans la capitale. Le cantonnement des troupes de la rébellion Séléka, toujours très présentes en ville, a commencé. Le président Djotodia a symboliquement visité mardi un commissariat, demandant à ses troupes de s’en retirer.

«Logique de (...)

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