Bové: «Je choisis Hulot»

Bové: «Je choisis Hulot»

José Bové est le leader de l’aile altermondialiste au sein de la coopérative d’Europe Ecologie - les Verts (EE-LV). Il explique pourquoi il soutient Nicolas Hulot à la primaire écologiste. Pourquoi choisissez-vous Nicolas Hulot ? Dans le contexte de 2012, il est le candidat le mieux à même de représenter la diversité de l’écologie. A partir des européennes de 2009, nous avons entamé une évolution qui a permis, à l’initiative de Dany Cohn-Bendit et avec le soutien de Cécile Duflot, d’élargir le champ politique de l’écologie. Rassembler des gens qui étaient membres de partis et issus du mouvement associatif ou social, comme Eva Joly, Yannick Jadot ou Sandrine Bélier, a permis de montrer que tous ces engagements allaient dans le même sens, même s’ils avaient pris des chemins différents. Ce mouvement s’est renforcé aux régionales avec Robert Lion à Paris, Philippe Meirieu à Lyon ou Laurence Vichnievsky à Marseille. A chaque fois, on a démontré notre capacité à ouvrir et à élargir. Si on veut être fidèle à cette dynamique, c’est avec Nicolas Hulot comme tête de liste. On vous attendait plus du côté d’Eva Joly, l’ex-juge en lutte contre les puissants, qu’avec Hulot, à l’image plus consensuelle… J’ai dit pendant des mois que le meilleur candidat, c’était Eva Hulot ou Nicolas Joly. Je ne les oppose pas. Eva fait déjà partie de la grande famille de l’écologie. Si aujourd’hui on veut être capable de faire un saut qualitatif de plus pour permettre à des tas de gens de voter pour la première fois écologiste, à mon sens, c’est avec Nicolas. Il peut incarner les nouveaux électeurs d’EE-LV grâce à son parcours : il a été animateur de télé, sa fondation a été subventionnée par de grands groupes, mais il est arrivé à un engagement clair dans la famille écologiste. Et il est pour l’heure impératif de renforcer le vote écologiste au premier tour, afin d’aboutir non pas une alternance, mais une alternative politique en 2012. Qu’il ait envisagé un duo avec Jean-Louis Borloo ne (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Luc Ferry: faux chiffres et vraies faveurs
PS : un sénateur exclu ?
La déclaration d’humour de Chirac à Hollande
Handicap : Bachelot fait (trop) briller le bilan Sarkozy
Suivez Libération.fr sur Facebook