Attentat en Libye : Fabius arrivé à Tripoli

Devant l'ambassade de France à Tripoli le 23 avril, peu après l'explosion d'une voiture piégée.

L'explosion de deux voitures piégées à Tripoli a blessé deux gendarmes affectés à la protection de la représentation diplomatique, dont un grièvement. Un groupement du GIGN a été envoyé sur place.

Un attentat à la voiture piégée a visé mardi l’ambassade de France à Tripoli, blessant deux gendarmes mobiles français et provoquant d’importants dégâts, dans la première attaque contre des intérêts français en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Le premier gendarme a été sérieusement blessé mais «son pronostic vital n’est pas engagé». Il a été touché par des éclats, notamment au visage. Le second gendarme a été choqué par l’effet de souffle.

Cet attentat, qualifié d'«acte terroriste» par les autorités libyennes, survient dans un contexte d’insécurité croissante en Libye avec des milices qui y font la loi et dans un contexte régional marqué par le conflit au Mali où l’armée française est intervenue contre les islamistes radicaux.

Le président français François Hollande, dont le pays a participé à l’opération militaire internationale contre le régime Kadhafi, a indiqué attendre de la Libye que «toute la lumière soit faite» sur cet «acte inacceptable», qu'il «condamne avec la plus grande fermeté». Le président a par ailleurs demandé à Laurent Fabius de se rendre en Libye ce mardi pour prendre sur place toutes les mesures nécessaires et veiller au rapatriement des deux gendarmes. «Le ministre doit partir dans quelques heures», a précisé une source diplomatique.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a de son côté affirmé que les autorités françaises n’avaient reçu «aucune revendication» de l’attentat. «C’est une atteinte très, très grave aux intérêts français», a déclaré le chef du gouvernement à l’issue d’une rencontre avec les députés socialistes à l’Assemblée nationale, ajoutant qu’il ne disposait d'«aucune revendication, aucune information» sur l'attentat.

«La France ne cédera pas»

Dans un communiqué séparé, le chef de la diplomatie (...)

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