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ArcelorMittal : pourquoi Florange pourrait être nationalisé ?

Florange ArcelorMittal

Plus que quelques heures avant la fermeture des hauts-fourneaux de Florange, et toujours pas d'annonce. Le ministre du Redressement productif a eu 60 jours pour trouver un repreneur pour l'usine d'ArcelorMittal, qui emploie 630 salariés sur 2.500 au total sur le site sidérurgique. Son sort doit être réglé avant le 1er décembre. Cette semaine, la tension a atteint des sommets. Arnaud Montebourg a multiplié les déclarations tonitruantes à l'encontre du 1er groupe de sidérurgie mondial, qui emploie 20.000 personnes en France, n'hésitant pas à dire qu'il ne voulait "plus de Mittal en France".

Son style a de nouveau suscité les critiques, mais le ministre a reçu de nombreux soutiens sur le fond. Notamment sur sa proposition joker : la nationalisation de Florange. Le dossier est désormais entre les mains de l'Elysée. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a indiqué mercredi 28 novembre que le président François Hollande avait eu la veille "une discussion franche et ferme" avec le PDG du groupe à l'Elysée. Reste à voir s'il prendra cette décision, qui suscite la colère du Medef et l'espoir des salariés mosellans.

1. Pourquoi ArcelorMittal veut fermer Florange ?

Le numéro un mondial de l'acier, né du rachat d'Arcelor par Mittal Steel en 2006, réduit la voilure en Europe. Avec 270.000 employés dans le monde, il a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 90 milliards de dollars en 2011, et un bénéfice net de 1,72 milliards d'euros. Ses résultats pâtissent cependant de la dégradation de l'économie européenne. C'est du moins l'argument invoqué par la direction du groupe pour justifier les fermetures de hauts-fourneaux en Belgique, en Pologne, en République tchèque, et (...)

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